Volaille : quelles opportunités aux Emirats Arabes Unis ?
Les Emirats Arabes Unis sont fortement dépend des importations de volaille.
Les Emirats Arabes Unis sont fortement dépend des importations de volaille.
Les Emirats Arabes Unis représentent un marché intéressant pour les exportations de volaille décrit un rapport de l’USDA. Avec des terres arables limitées, de faibles pluies et un coût pour l’alimentation animal élevé, le pays se tourne beaucoup vers l’import. Il espère produire 30 % de sa nourriture d’ici 2030. La production se redresse depuis 2021. Au cours de cette année, 40 000 tonnes de volailles ont été produites. La production devrait atteindre 44 000 tonnes en 2022 et 46 000 tonnes en 2023. Ce qui est bien insuffisant pour satisfaire la demande.
Une consommation dynamique en 2022
La consommation est annoncée dynamique en 2022. Attendue à 430 000 tonnes, elle devrait toutefois fléchir en 2023 (418 000 tonnes). En cause, la hausse des loyers. Cette année, l’augmentation de la demande au détail ont fait grimper les prix de la viande de poulet en août 2022 (+ 14,6 %) sur un an.
Le poulet un produit très apprécié
Les importations de viande de poulet devraient atteindre 416 000 tonnes en 2022 en raison de la forte demande des Emirats Arabes Unis et des marchés environnants. Depuis plusieurs années, les transbordements et les réexportations sont nombreux. Entre 2017 et 2021, les réexportations de viande de poulet depuis les Emirats Arabes Unis ont augmenté de 74 %.
Le Brésil continue de dominer le marché
Le Brésil détient plus de 75 % des parts de marchés aux Emirats Arabes Unis. Le pays bénéficie de plusieurs facteurs de compétitivité (taille des emballages, prix, absence grippe aviaire) face à ses principaux concurrents, les Etats-Unis, l’Ukraine, la Turquie et l’Union européenne. Même si tous ont augmenté leurs exportations vers les Emirats Arabes Unis entre 2021 et 2022, leurs résultats restent inférieurs à ceux du Brésil.