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Volaille : net rebond de la consommation apparente

Volaille : Calculée par bilan, la consommation française de volaille a progressé de 4 % en 2016 après une année 2015 synonyme de maintien aisé (+0,3 %), selon Agreste, qui souligne qu’à plus de « 1,8 million de tonnes, elle serait à son plus haut niveau sur la période 1999-2016 ». Le poulet demeure la volaille la plus consommée, avec 1,21 Mt, jouissant toujours d’une image de produits pratiques à cuisiner et assez bon marché. Une bonne santé tempérée par la part importante des importations, qui représenteraient 4 poulets sur 10 consommés en France, dont plus de 80 % sous forme de découpe, estime le Ministère, sous réserve qu’aucun produit importé ne soit réexpédié.

À 320 000 t, la consommation de dinde reprend de la vigueur (+3,9 %) malgré des achats des ménages en berne (-3,2 %). La grippe aviaire a par ailleurs fortement pénalisé la consommation de canard (-8,7 % à 183 000 t), en limitant drastiquement l’offre, le recours aux importations n’ayant pas compensé la chute de la production nationale.

Œufs : L’ambiance était un peu plus calme mardi en France. La fin de mois freine la fréquentation des points de vente et seules quelques opérations en grande distribution semblent animer le commerce. En outre, l’arrivée des congés scolaires pour la zone C incite les détaillants concernés à se montrer très prudents dans leurs achats mais n’encourage pas encore les autres régions à prendre le relais, chacun attendant de mieux connaître les prochains mouvements de population, et ce malgré l’arrivée du début de mois. Reste qu’en parallèle, l’offre était mesurée. Si elle couvrait aisément les besoins en calibre M et P, elle s’avérait à peine suffisante en calibre G. Des volumes contenus qui ont autorisé un maintien des tarifs.

À noter, selon Bruxelles, que le cours moyen européen est passé de 121,69 €/100 kg en semaine 6 à 127,41 €/100 kg en semaine 11. Une hausse qui entraîne une perte d’attractivité de l’origine UE sur la scène mondiale d’autant plus marquée que les cours ont, dans le même temps, chuté de 22,1 % aux États-Unis pour s’installer à 78,90 €/100 kg.

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