Volaille : la restructuration s’est accélérée
Arrivé entrant dans le périmètre de LDC, c’est un poids moyen de la volaille de chair qui a disparu ces derniers mois du paysage avicole français. Et deux marques, Maître Coq et Le Gaulois, qui ne sont plus en concurrence frontale. Plus au sud, un pôle aquitain et midi-pyrénéen de production de poulets fermiers est en passe d’émerger face aux bassins des Pays de la Loire, du Centre et de l’Auvergne, autour de la future société Fermiers du Sud-Ouest (FSO). La marque Saint-Sever pourrait ainsi s’ériger face à Loué, bien que son potentiel, 17 millions de volailles fermières pour FSO, reste loin des 30 millions de la marque sarthoise de LDC. L’important, pour les défenseurs des Labels Rouges et des labels biologiques, est de résister à la montée des catégories intermédiaires aux conditions d’élevage beaucoup plus économiques. Dans le même temps en effet, la plupart des industriels de la volaille ont dû réduire la voilure en dinde. Ils doivent encore gérer les conséquences sociales des fermetures d’ateliers. Pour l’abattoir Gauthier, dans le Loir-et-Cher, cela vient de se conclure par la reprise par son principal apporteur, la Coopérative agricole des fermiers de l’Orléanais (Cafo). Ses finances avaient souffert du passage de 25 000 à 15 000 dindes par semaine, et du basculement en poulet (70 000 par semaine). La Cafo souhaitait conserver sept abatteurs locaux, allant de Ronsard Île-de-France et Duc aux plus petits, Sergent et Ménard.