Volaille importée : les 4 demandes d’Anvol
L'interprofession de la volaille de chair n’est pas satisfaite de toutes les mesures annoncées par le gouvernement pour préserver la filière française en proie à des importations qu’elle juge déloyales.
L'interprofession de la volaille de chair n’est pas satisfaite de toutes les mesures annoncées par le gouvernement pour préserver la filière française en proie à des importations qu’elle juge déloyales.
« Le Gouvernement et le Président de la République ont tenu des propos forts pour dénoncer la concurrence déloyale des importations à bas coût et annoncé des mesures qui vont dans le bon sens. Malgré tout, certaines d’entre elles ne vont pas assez loin ou nécessitent d’être concrétisées rapidement pour être efficaces », réagit l’interprofession de la volaille, Anvol, dans un communiqué de presse. Dans un contexte où plus d’un poulet sur deux est importé en France, l’Anvol demande quatre changements indispensables pour le maintien de la filière.
Opposition totale au Mercosur
L'Interprofession de la volaille demande « l’arrêt ferme et définitif des négociations avec le Mercosur ». Si le président de la République a communiqué son opposition, mais rien n’est encore décidé à Bruxelles. Le Brésil est le déjà le premier exportateur de poulet vers l’Union européenne et cet accord, l’exonérant de droits de douane, menace la filière.
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Des clauses miroirs
« Que toutes les importations actuelles soient soumises aux mêmes obligations que les volailles françaises, et non à leur simple équivalence, en particulier en ce qui concerne les réglementations liées aux antibiotiques, facteur de croissance et à la déforestation », à nouveau l’Anvol demande à l’activation des clauses miroirs mettant en partie un terme à la concurrence déloyale.
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Revoir la clause de sauvegarde
Mercredi, l’Union européenne a annoncé une mesure visant à réguler les importations ukrainiennes. Cependant, l’interprofession n’est pas d’accord concernant la période de référence. « Pour protéger le marché de cet afflux de poulets à bas coût, les professionnels demandent que la clause de sauvegarde soit activée non pas à 200 000 tonnes, mais à un niveau identique à la période précédant la guerre : 90 000 tonnes », mentionne l’Anvol.
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Plus de contrôle sur l’étiquetage
L'interprofession demande également « l’élargissement de son obligation à tous les produits et tous les modes de distribution. [...] Au-delà de cette extension, la filière demande que l’identification soit claire et précise et indique le pays d’origine de la volaille et non une zone géographique », aujourd’hui la mesure ne concerne que la restauration et n’est pas toujours appliquée.