Volaille : la France toujours plus déficitaire
Le solde du commerce extérieur français en volaille s'est de nouveau dégradé au cours des neuf premiers mois de 2022. Nos achats auprès des pays tiers bondissent, peut-on lire dans la dernière note de l'Itavi.
Le solde du commerce extérieur français en volaille s'est de nouveau dégradé au cours des neuf premiers mois de 2022. Nos achats auprès des pays tiers bondissent, peut-on lire dans la dernière note de l'Itavi.
Les exportations françaises de viandes et préparations de volailles ont augmenté de 1,3 % en volume et de 19,5 % en valeur au cours des neuf premiers mois de l’année en comparaison à la même période l’année précédente, selon l'Itavi. Cette hausse est portée par les envois vers l’UE-27 (+11,6 % en volume) qui progressent avec le Brexit tandis que les exportations vers les pays tiers se tassent. Avec la grippe aviaire, elles étaient en baisse vers les Philippines (-100 %), Hong Kong (-75 %) et l’Afrique subsaharienne (-31 %).
Échanges Français de viandes et préparations de volailles en volume sur 9 mois 2022
Rebond des importations
Les importations de viandes de volaille ont augmenté en volume de 12,4 % et en valeur de 47,6 %. La Pologne et la Belgique ont accru leurs envois respectivement de 31 % et 14 % au cours des neuf premiers mois de l’année. À l’inverse depuis le reste des pays communautaires, elles se sont contractées de 4 %, même période. En provenance des pays tiers, les importations ont fortement progressé (+37 %). En dehors de la hausse inédite enregistrée depuis le Royaume-Uni (+ 38 %), “c’est la première fois qu’on constate une si forte hausse des importations (+35 %), principalement en provenance du Brésil (+73 %) et l’Ukraine (+107 %)”, rapporte l’Itavi.
Un solde des échanges toujours négatif
Le solde des échanges de viandes et préparations de volaille reste négatif en volume (-291 050 téc) et en valeur (6872 M€) au cours des neuf premiers mois de l’année 2022. L'Itavi constate que le solde en valeur s'est dégradé plus rapidement (-88 M€). En effet, la forte hausse des prix à l’import (+31 %) n’était pas compensée par la progression des prix à l'xport (+18 %).