Viande ovine : la Nouvelle-Zélande de plus en plus dépendante de la Chine
Après avoir reculé de 13 % d’une année sur l’autre au mois d’avril, les exportations néozélandaises de viande ovine ont repris des couleurs en mai selon les données rapportées par l’Idele. Les volumes exportés par la Nouvelle-Zélande ont ainsi quasiment retrouvé leur niveau de 2019 (- 1 %), portés la forte hausse des envois de viande de réforme (+ 30 %) qui a contrebalancé le repli des expéditions de viande d’agneau (- 6 %). Alors que les exportations vers l’UE ont reculé de 38 %, faute de demande, les envois de viande ovine vers la Chine ont progressé de 37 % par rapport à mai 2019. Par conséquent, la dépendance de la Nouvelle-Zélande au marché chinois s’est un peu plus accentuée, ce débouché représentant 64 % des exportations totales de viande d’agneau néozélandaises en mai 2020 contre 46 % un an plus tôt. En cumul sur les cinq premiers mois de l’année, les envois de la Nouvelle-Zélande sont en repli de 6 % par rapport à 2019. Ils ont diminué de 8 % vers la Chine et de 16 % vers l’UE tandis qu’ils ont progressé vers le Moyen-Orient, la Malaisie et le Japon, notamment sous l’effet d’une réorientation des flux au mois de février, lorsque le débouché chinois subissait de plein fouet la crise sanitaire.