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Les prix du porc resteraient élevés en 2035  

Les prix du porc pourraient rester élevés jusqu'en 2035 selon les projections de la Commission européenne qui s'attend à une hausse des coûts de production. 

Quelles sont les tendances sur le marché de porc de l'Union européenne sur dix ans ?
© Claudine Gérard

Calme plat sur les principales places de marché du porc de l’Union européenne (UE). Les cours sont reconduits. Sur le Marché du porc français (MPF), le cours est inchangé depuis le 30 octobre. Outre-Rhin, la référence est stable depuis le 23 octobre. La période festive est maintenant terminée. 

Lire aussi : En 2024, un prix du porc 9,84 % sous son niveau de 2023

Une cotation du porc en hausse de 5,3 %

L'accalmie sur le marché du porc pourrait être de courte durée. La Commission européenne s’attend à une hausse de la cotation à 2 210 €/tonne d’ici 2035. En cause, une hausse des coûts de production. C’est 5,3 % de plus que la moyenne annuelle de 2024. De quoi, avoisiner les niveaux atteint en 2022 et 2023. Pour rappel, la cotation établie sur le Marché du porc français était restée supérieure à 2€/kg pendant près de huit mois en 2023. 

Lire aussi : Porc : des cotations records en 2023 
 

La Chine peu présente aux achats de porc 

A l’export, l’absence de la Chine devrait encore se faire ressentir pour les opérateurs de l’UE. Pour la Commission européenne, l’année 2022 resterait celle avec les niveaux d’export les plus élevés. Elle s’attend à une baisse des exportations totales de 1 % entre la moyenne des trois dernières années et 2035, soit une baisse de 338 000 tonnes. 

Lire aussi : Porc : les importations de la Chine chutent à leur niveau d’avant la PPA

Des importations de porc en baisse

Du côté des importations, elles pourraient reculer de 2,2 % entre la moyenne des trois dernières années et 2035. Le Royaume-Uni, se reconcentrerait sur son marché intérieur. Dans le même temps, la consommation devrait tomber à 30 kg par habitant en 2035, soit une baisse de 0,4 % par an. 

Lire aussi : Porc : 3 voyants au vert pour la filière française 

Tendance à la baisse aussi pour la production de viande (-0,5 % par an entre la période 2022 et 2024 par rapport à 2035). 

Lire aussi : Porc : « Les abattoirs français résistent pour le moment mieux que ceux en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas »

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