Viande de porc : Suisse et Serbie approvisionnent l’UE
Découpe : Bien que toujours très limitées, les importations européennes de viande de porc continuent de progresser. Elles ont atteint 29 525 tonnes en cumul de janvier à octobre selon Bruxelles. C’est 10 % de plus qu’un an plus tôt. Une croissance à rapprocher du dynamisme de notre principal fournisseur, la Suisse (18 781 t, +2,9 %). Suit ensuite la Serbie, avec 2 199 t dirigées vers l’UE en dix mois contre seulement 614 t sur l’ensemble de l’année 2016. Norvège et États-Unis affichent également de bons résultats sur la scène communautaire avec respectivement 1 880 t et 1 412 t vendues, soit 21,3 % et 3 % de plus en un an. Seul le Chili — troisième fournisseur de l’UE — présente des signes de faiblesse, avec des volumes en chute de 26,1 % à 1 945 t.
Porc : La semaine commence sur une tendance commerciale toujours aussi peu évolutive ; l’offre s’ajuste dans l’ensemble à la demande et les cours sont quasiment stables. Une nouvelle fois, le prix de base 56 TMP n’a reculé que de 0,1 centime lundi à Plérin.
Porcelet : Si l’Europe joue globalement la carte du maintien, la fermeté reste d’actualité en France. Que ce soit en laitons ou en 25 kg, l’offre apparaît tout juste suffisante pour couvrir tous les besoins.
Les prix indexés, publiés par l’Institut du porc, jouent également la carte de la stabilité, en particulier pour les 25 kg. Le maintien apparaît un peu plus délicat pour les 7 kg, qui perdent 1 centime.