Viande de porc : la méfiance domine à l’export
Découpe : L’ambiance reste terne à l’export pour les industriels français. Le climat tend même à devenir anxiogène depuis l’arrivée de la peste porcine africaine en Belgique. Les industriels sont plus méfiants, souhaitant contenir leurs stocks de viande congelée, de peur qu’un effondrement des prix ait lieu sur la scène communautaire à moyen terme. L’Allemagne qui continue de baisser sa cotation (-4 centimes hier) se montre en outre plus agressive, tout comme l’Espagne qui repositionne ses tarifs pour accroître ses expéditions maintenant le marché intérieur revenu à un rythme plus habituel.
Dans ce contexte, les prix en Europe comme à l’international demeurent sous pression, ce qui ne permet pas aux opérateurs français d’améliorer leurs marges, jugées plutôt mauvaises pour la période.
Porcelet : Les deux principaux exportateurs européens de porcelets continuent d’accroître leur présence sur la scène communautaire. Selon le Marché du porc breton, sur les 29 premières semaines de l’année, les Pays-Bas ont expédié près de 3,95 millions de porcelets, soit 8,7 % de plus qu’en 2017. Sur 30 semaines, la croissance est de 3,4 % au Danemark pour plus de 8,4 millions de têtes exportées.