Viande bovine : le désintérêt des ménages reste de rigueur
Gros bovins : Il y a bien eu un effet rentrée pour la filière bovine, du moins en termes de consommation. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de viande fraîche par les ménages français ont rebondi de 3,8 % en cumul du 5 septembre au 2 octobre par rapport aux quatre semaines précédentes. Un sursaut à relier au retour des consommateurs dans les points de vente mais aussi à des opérations de promotion en grande distribution qui ont animé le rayon et attisé l’intérêt des consommateurs. Une petite amélioration qui ne compense par la désaffection du début d’année. En cumul du 28 décembre au 2 octobre, les achats des ménages sont restés en baisse de 4,3 % par rapport à la même période de 2015.
Veaux : Les exportations françaises de petits veaux restent dynamiques. Selon l’Institut de l’élevage, 15 200 têtes ont été expédiées en août, soit 35 % de plus qu’un an plus tôt. En cumul sur les huit premiers mois de l’année, elles ont progressé de 15 % à 92 300 têtes. L’Espagne reste de loin notre premier client, absorbant 95 % des volumes exportés.
Ovins : La semaine débute sur une note baissière pour les agneaux français. Les prix de la viande peinent à se maintenir, faute de demande suffisante pour une offre peu évolutive. De quoi inciter l’abattage découpe à plus de prudence dans ses achats. Bien que toujours mesurées, les sorties d’élevage tendent à s’étoffer dans certaines régions, laissant un peu plus de possibilité pour les acheteurs pour trier la marchandise proposée au profit de la qualité et peser sur les cours, qui oscillent entre maintien et repli.