Veau : hausse des abattages néerlandais
Gros bovins : Les derniers relevés FranceAgriMer-Kantar Worldpanel font état d’un recul de 3,6 % des achats de viande bovine fraîche par les ménages français entre le 28 décembre et le 4 septembre par rapport à la même période un an plus tôt. Une nouvelle fois, la désaffection des consommateurs frappe avant tout les pièces à bouillir/braiser (-9,1 %) et dans une moindre mesure celles à griller/rôtir (-1,1 %). Et ce malgré un prix moyen d’achat plus élevé pour les secondes (16,75 €/kg) que pour les premières (8,36 €/kg).
Veaux : Cet été, selon l’Institut de l’élevage (Idele), les prix des veaux noirs néerlandais ont enregistré leur plus bas niveau depuis 2010, en raison surtout d’une offre abondante. D’après l’Idele, les abattages du premier semestre ont grimpé de 11 % sur un an et de 16 % par rapport à 2014. Un afflux qui serait lié à des éleveurs indépendants de « veaux dits rosés de moins de 8 mois », qui ont profité des « bas coûts de l’alimentation et des veaux nourrissons », souligne-t-on à l’Idele. Pour l’Institut, la filière espère une fin d’année moins chargée grâce aux « exportations de viande de veau vers les États-Unis, qui seront autorisées à partir de la fin du mois de septembre ».
Ovins : Faute d’activité soutenue, les abattoirs freinent leurs achats d’agneaux. Les apports sur les marchés en vif étant peu importants, les cours restent fermes.