Une fin d’année tendue après un bon exercice pour LDC
À l’occasion de ses vœux aux salariés le 11 janvier, Denis Lambert, président du directoire de LDC, a rappelé les principaux bons résultats de l’année écoulée, toutefois ternis par le mouvement des gilets jaunes.
Portée par une croissance continue de la consommation, l’activité volaille de LDC affiche de bons résultats pour 2018. Certains produits ont particulièrement marqué l’année (Tendrefine, La Généreuse de dinde, Crousty Chicken), a souligné Denis Lambert, président du directoire du groupe le 11 janvier. En traiteur, la tendance est bonne grâce à la marque Marie et les activités se redressent en surgelé, comme avec La Toque angevine. L’intégration de Doux Quimper renforce les capacités du groupe en produits élaborés, lui ajoutant une marque forte à l’exportation tout en valorisant ses coproduits. Les opérations de croissance externe consolident ses approvisionnements en France (couvoirs de Pontchâteau et Le Sourn, usine Huttepain Aliments (Vendée)) et lui offrent la première position européenne dans le domaine du canard et de l’oie (Marcel Favreau, Péridy et Couthouis (Vendée), Tranzit en Hongrie).
Si l’année a été globalement bonne, la période des fêtes de fin d'année a toutefois été plus tendue. « Nous pouvons comprendre le ras-le-bol fiscal des Français car nous sommes tous concernés, les salariés comme les entreprises. En France, quand nous transformons une tonne de poulet, 51 euros vont au fonctionnement des collectivités contre 17 euros en Pologne et en Espagne. Par contre, nous condamnons la violence de certaines actions, les blocages des entrepôts qui ont généré des litiges avec certains de nos clients, la destruction de biens privés ou publics », a déclaré Denis Lambert. Et de souligner le rôle de l’entreprise pour répondre au malaise social avec la mise en place de la prime nette de charges et défiscalisée ouverte par le gouvernement et l’ouverture de comptes épargne-temps.