Une demi-campagne globalement positive
Ce début de seconde partie de la campagne se caractérise par une forte reprise de l’activité à l’international et des tendances de prix fluctuantes. L’Egypte, avec son appel d’offres de 600 000 t, a encore démontré sa fidélité au fournisseur russe, décevant les Américains qui espèrent retrouver le chemin des pyramides comme le débouché maghrébin, et surtout algérien. Or, les 550 000 t de blé achetées hier par Alger, sont d’origine optionnelle avec trois principaux concurrents sur les rangs ; les Etats-Unis, l’Argentine et la France, qui devrait prendre une bonne place parmi les options.
Mercredi, le conseil céréales de FranceAgriMer a ajusté en baisse de 100 000 t la prévision des sorties vers les pays tiers alors que le courant est plutôt bon : 4,43 Mt embarquées au 31 décembre, soit 25 % de mieux en un an, dont 3,47 Mt vers l’Algérie et une inquiétante discrétion de la part des autres grands acheteurs mondiaux. La Tunisie, aux achats de blé dur, néglige l’offre française qui aurait pourtant besoin de s’alléger. Un ralentissement des envois d’orge vers les pays tiers en décembre a incité FranceAgriMer à réduire ses prévisions de sorties, alors que le bilan est bon pour la première partie de la campagne (1,31 Mt, +28 %). L’orientation ferme des cours du maïs n’a guère à voir avec notre faible potentiel d’export, mais avec un intérêt accru des Fabs devant ses prix attractifs.