Un projet d’AOC pour l’huile d’olive à Limoux
Une petite filière huile d’olive s’est constituée autour de la coopérative Cavale à Limoux. Les producteurs attendent maintenant une AOC.
Une petite filière huile d’olive s’est constituée autour de la coopérative Cavale à Limoux. Les producteurs attendent maintenant une AOC.
Créé en 2008, le moulin à huile du Sou avait pour objectif de rendre service aux adhérents de la coopérative Cavale en développant une nouvelle production. Depuis, il est monté en puissance, les adhérents de la coopérative plantant des vergers ou développant ceux qui existaient. Installé sur le site de la distillerie de marc de raisins de la Cavale, dont c’est le métier de base, le moulin triture aujourd’hui entre 60 et 70 tonnes d’olives par an.
Claire Salvat, chargée le développement des produits du terroir pour la coopérative, souhaite rester discrète sur les volumes produits. L’huile d’olive est une denrée qui peut susciter les envies. Avec un potentiel de 12 000 arbres aujourd’hui, pour une vingtaine d’apporteurs, la production qui converge vers le moulin du Sou trouve plusieurs débouchés, même si le travail commercial d’implantation des produits dans le commerce reste inachevé. La gamme a été épurée et compte désormais deux huiles vendues sous la marque Olisoli. L’une est « subtile », adaptée au plus grand nombre, et l’autre est « ardente », à réserver aux consommateurs avertis.
La marque se trouve actuellement dans le réseau des magasins de distribution agricole de la Cavale et est en train d’être mise en place dans les hauts lieux touristiques du département et quelques GMS locales. Elle est aussi vendue en gros à des clients qui conditionnent eux-mêmes. Mais surtout, l’huile d’olive de Limoux attend son AOC, le dossier est à l’instruction. Elle sera composée de variétés locales, l’Olivière en tête ou la Lucques, pour 80 % minimum et sera d’une ardence moyenne.