Un marché de l’ovoproduit pénalisé par l’importation
L’évolution des prix des œufs français, au 22 février 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 22 février 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Les opérateurs constatent toujours une bonne demande des centres de conditionnement, avec une consommation qui reste très dynamique et qui bénéficie à tous les codes, y compris le bio, moins offert. Vers les grossistes, l’ambiance commerciale est tout autant dynamique et les disponibilités mesurées conduisent à une nouvelle hausse des cours.
Industrie : Plusieurs opérateurs de l’industrie se font écho de commandes décevantes en ovoproduits issus d’œufs de code 3. Une partie des utilisateurs commence à basculer sur l’alternatif, ce qui créée d’ailleurs de fortes tensions sur les approvisionnements des casseries en œufs de codes 2 et 1. Pour ceux qui continuent d’utiliser des ovoproduits de code 3, soit le marasme économique général nuit à leur marché et les fabrications sont en berne, soit ils optent sur une stratégie prix et s’approvisionnent en ovoproduits importés. On rapporte en effet des offres de liquide espagnol à prix très compétitif. Dans ce contexte, le marché de l’œuf de code 3 destiné à l’industrie est assez morne, avec peu d’échanges, d’autant plus que les offres sont limitées, sur des bases tarifaires assez semblables à celles de la semaine précédente. Néanmoins ce jour, plusieurs vendeurs ressentaient un regain d’intérêt des acheteurs.