Un besoin de communiquer
La filière porcine souhaite davantage communiquer sur ses atouts, le métier de ses salariés et ses processus de fabrication pour amener plus de confiance chez le consommateur et pour répondre à la communication des mouvements antispécistes fleurissants. « On ne souligne pas assez l’excellence française au niveau de la qualité environnementale, c’est un atout que nous n’avons pas réussi à mettre en valeur », commente Frédéric Monnier, porte-parole des fabricants d’aliments à l’AG de l’Inaporc. La qualité des eaux usées des élevages a été améliorée grâce à la diminution du taux de nitrate de 50 mg/l il y a 5 ans à 32 mg/l actuellement. « C’est à la fois une victoire pour les éleveurs, mais aussi une défaite, car personne n’est au courant, et ils n’ont pas été payés plus pour ces efforts », poursuit Frédéric Monnier. De son côté, la Fict souhaite communiquer sur la portion et bien préciser que manger trop de tel ou tel produit n’est pas idéal pour la santé. À cela s’ajoute son objectif de recyclabilité de tous les plastiques utilisés d’ici à 2025, sur lequel la Fict souhaite communiquer. « Les gens ne sont pas au courant que les normes françaises sont au-dessus des autres pays d’Europe, nous devrions plus communiquer dessus », souligne Thierry Lirot, chef de groupe achats à Auchan.