Aller au contenu principal

Cuniculture
Trop peu de lapins pour finir l’année

La canicule et une recrudescence du virus de la VHD cet été exacerbent aujourd’hui la baisse saisonnière de la production cunicole française. Un manque se fait sentir.

Le sort semble s’acharner en cette fin d’été sur la filière cunicole française, l’empêchant d’enrayer son déclin. Alors que la consommation ne cesse de reculer, la production est soumise à de fortes perturbations structurelles et conjoncturelles, qui compriment le marché. Certes, les mois d’été ont été très calmes, faute d’intérêt des ménages et malgré quelques ventes à l’export. Mais l’offre s’est avérée plus limitée que prévu et pourrait bien être encore plus restreinte cet automne. À la baisse du nombre d’éleveurs et aux sauts de bande instaurés par la filière pour abaisser sa production lors du creux estival de la consommation se sont ajoutés une recrudescence du virus de la maladie virale hémorragique (VHD) qui a fortement accentué la mortalité en élevage, ainsi qu’un climat défavorable. Les fortes chaleurs ont entraîné une moindre efficacité des inséminations artificielles de lapines et augmenté la mortalité en lapereaux. Autant de volumes en moins en ce mois de septembre alors que la demande en viande s’est réveillée avec la rentrée.

Plus tonique depuis la rentrée

Depuis deux semaines, les abattoirs notent une nette relance du commerce et peinent à couvrir leurs besoins. Beaucoup craignent que ces difficultés s’intensifient à court terme. Selon certains opérateurs, le contrecoup de l’été est en mesure, pendant quelques mois encore, de laisser l’offre sous son niveau initialement anticipé. Or, une montée en puissance de la consommation est attendue, soutenue par des opérations de promotions en GMS, d’ores et déjà d’actualité dans certaines enseignes.

Les plus lus

Pascal Bénézit, le président de la FNB
« C’est la première fois que les prix des broutards dépassent les coûts de production », Patrick Bénézit de la FNB

La hausse des cours des broutards a permis aux prix de dépasser les coûts de revient, c’est inédit. Patrick Bénézit, le…

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

un marteau géant aux couleurs du drapeau américain tape sur un conteneur aux couleurs du drapeau européen
Agroalimentaire : quelles filières françaises ont le plus à perdre des droits de douanes de Trump ?

Les États-Unis, s’ils sont les premiers exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires dans le monde, n’en sont pas…

oeufs dans une casserie
Hausse fulgurante des prix des œufs en Europe

Même s’ils n’atteignent pas les sommets affichés aux États-Unis, les prix des œufs en Europe ont bondi cette semaine, et…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

carcasses de bovins en abattoirs
Gros bovins : coup d’arrêt à la baisse des abattages en 2024

Les abattages de gros bovins se stabilisés en 2024, la baisse des abattages de vaches allaitantes étant compensée par la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio