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Promotion
Trois filières du Sud-Ouest font cause commune

Les filières du vin, du jambon de Bayonne et du foie gras ont noué un partenariat d’une durée de trois ans. Objectif : mutualiser leurs forces et promouvoir leurs produits du Sud-Ouest sous signe de qualité IGP ou AOP.

Une campagne d'affichage des produits AOP et IGP du Sud-Ouest a été effectuée sur tout le littoral français lors de l'été 2021.
Une campagne d'affichage des produits AOP et IGP du Sud-Ouest a été effectuée sur tout le littoral français lors de l'été 2021.
© Vignobles du Sud-Ouest

Trois filières du Sud-Ouest (jambon de Bayonne, foie gras du Sud-Ouest et vin du Sud-Ouest) souhaitent communiquer ensemble sur leurs produits sous signe de qualité IGP ou AOP, afin de promouvoir le Sud-Ouest en France et en Belgique dans un premier temps. Elles se sont regroupées depuis l’été dernier dans un projet de mutualisation d’une durée de trois ans à 5 millions d’euros, soutenu à hauteur de 70 % par l’Europe.

« Nous avons mutualisé nos moyens pour aller chercher des cofinancements européens », indique Pierre Harambat, président du Consortium du jambon de Bayonne, lors d’une conférence le 15 octobre 2021. Il a également précisé : « Il nous semblait avoir une vraie complémentarité de nos produits : à l’apéritif où l’on propose un vin du Sud-Ouest, du foie gras et du jambon de Bayonne. L’origine devient une vraie demande sociétale. AOP et IGP sont les seules appellations qui garantissent l’origine des produits sur le territoire européen […] C’est parce que nous sommes IGP ou AOP que nous avons ces financements. »

Une campagne d'affichage sur trois ans

« Le projet est né en 2019. On a obtenu notre programme pour 2021-2023, qui a démarré cette année avec des campagnes d’affichage », souligne Pierre Harambat. En effet, une campagne d’affichage « L’Europe défend ses territoires », menée en juillet, a permis de donner une forte visibilité aux produits sur la côte atlantique, principalement avec ses 5 000 affiches déployées. Elle va se poursuivre sur les trois prochaines années. La campagne publicitaire télévisuelle n’est pas au programme, mais la présence des filières à travers les réseaux sociaux et d’autres médias, tels que les annonces presse et radio ou encore les portages de produits, en font partie.

Ces trois filières seront présentes sous une même bannière lors des salons grand public et professionnels. Elles s’engagent à poursuivre leurs démarches RSE et à faire la promotion des produits de leurs partenaires lors d’évènements. À Bruxelles, des cavistes présentent déjà des produits issus des trois filières. Du jambon de Bayonne, du foie gras et des vins du Sud-Ouest ont été dégustés à l’occasion de la Foire de Bayonne.

Convaincre aussi hors de France

Même si la priorité est de faire repartir le marché national sur ces produits victimes de la crise sanitaire de la Covid-19, de l’influenza aviaire ou encore des aléas climatiques, l’exportation reste dans les discussions au sein des interprofessions. Les produits du Sud-Ouest sont bien accueillis en Belgique, d’où le déploiement de ce projet dans ce pays qui représente 15 % du budget. « L’idée est de convaincre aussi hors de France. Dans le nord de l’Europe, les produits sont bien reconnus par leur identité culturelle, la perception de l’origine des produits et leur qualité. On espère que ça va porter ses fruits […] Notre part à l’export reste modeste, de 7 ou 8 % », précise Pierre Harambat.

La marque « Bayonne Plein air » trouve son public

Le jambon de Bayonne « Plein air » est un vecteur de communication important pour la filière, il répond aux attentes sociétales et environnementales des consommateurs et s’insère dans une démarche RSE. Ce jambon regroupe trois signes de qualité : Le Porc fermier label Rouge, l’IGP jambon de Bayonne et l’IGP porc du Sud-Ouest, avec un cahier des charges plus exigeant sur le poids du jambon et la durée d’affinage notamment. Ce poids est au minimum de 10,5 kg et le procédé de fabrication exige un affinage d’une durée égale ou inférieure à 12 mois. Ce jambon commence à rencontrer ses premiers succès pour atteindre les 10 % du marché, pourcentage représentant le potentiel maximal que puisse permettre la production aujourd’hui.

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