Toujours moins d’abats frais dans les paniers
L’année 2019 a été marquée par un nouveau déclin de la consommation à domicile d’abats frais d’animaux de boucherie, tandis que ceux de volaille ont une nouvelle fois résisté. Selon FranceAgriMer, pour les premiers, les achats des ménages ont reculé de 5,4 % en cumul du 25 décembre 2017 au 30 décembre 2018 par rapport à la même période un an plus tôt, tandis que les seconds n’ont décliné que de 0,2 %. Des évolutions qui ne sont pas liées au critère prix, les abats d’animaux de boucherie s’étant écoulés sur des bases de prix peu évolutives (-0,2 % à 9,19 €/kg en moyenne), tandis que le renchérissement était de mise du côté de la volaille (+2,5 % à 8,16 €/kg en moyenne).
À noter le désintérêt marqué pour le foie de veau (-9,3 %), toujours l’abat le plus cher du rayon malgré un prix moyen d’achat qui se tient (-0,1 %) autour de 21,50 €/kg. En gros bovin, l’ensemble cœur, langue, rognon voit ses tonnages s’affaisser de 3,5 %, malgré un tarif moyen en retrait de 3,1 % à 6,78 €/kg. Du côté des volailles, alors que les volumes de gésiers ont augmenté de 4,6 %, ceux de foie ont chuté de 11,2 %.