Tonus des AOP européennes à l'export
Le début d'année a été porteur pour les exportateurs de fromages de brebis sous appellation d'origine protégée (AOP). Selon France sur les cinq premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2013, la Grèce a développé ses ventes de feta de 13,5 %, dont +13,4 % vers l'Allemagne, son premier client, et malgré une baisse de 15,3 % des ventes aux États-Unis. La hausse de 19,6 % des achats américains de pecorino italien au premier semestre explique l'augmentation de 6,1 % des ventes mondiales de cette AOP. Dans le même temps, avec des exportations en hausse de 6,7 % à 1 676 tonnes, la France profite avant tout d'un regain d'intérêt des Européens pour le roquefort : +6,1 % vers l'Espagne, +8,1 % vers l'Allemagne et des ventes multipliées par 1,5 vers le Royaume-Uni, selon FranceAgriMer.
Recul des fromages assimilés fetaSi le roquefort permet à la France d'accroître sa balance commerciale, les fromages à pâte fraîche peinent à tirer leur épingle du jeu. Les ventes hexagonales de fromages assimilés feta ont reculé de 0,2 % en cumul de janvier à mai par rapport à la même période de 2013, pour atteindre 3675 tonnes. Là aussi, les débouchés sont avant tout européens. Avec 2 575 tonnes expédiées (+0,8 %) l'ensemble Allemagne/Luxembourg est de loin notre premier client. Sur la deuxième marche du podium s'installent les États-Unis avec 380 tonnes (+4 tonnes). La Belgique (164 tonnes, +12 tonnes) se place en troisième position. À noter des opportunités vers le Koweït (138 tonnes) et l'Arabie saoudite (125 tonnes).