Tomate : un début de saison à oublier
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L’ambiance restait instable avant le week-end sur le marché français de la tomate. Si les cours étaient reconduits voire marquaient une pointe de fermeté dans le Sud-Est, la pression de l’offre demeurait forte en Bretagne, ce qui pesait sur les cours, surtout de la grappe.
Le début de la campagne n’a en outre pas été de tout repos pour la filière tomate française, faute de demande suffisante. Les prix ont fortement reculé, en particulier en juin où ils s’affichaient, selon Agreste, 30 % sous leur niveau de 2017 et 26 % sous leur niveau moyen de ces cinq dernières années.
Pourtant, la production hexagonale n’est pas en croissance. Selon Agreste, au 1er juillet, les surfaces implantées en tomates pour le marché du frais atteignaient 2 293 hectares, soit quasiment autant qu’un an plus tôt, avec toutefois une hausse de 3 % des surfaces dans le Sud-Ouest en lien avec le développement des serres chauffées. De son côté, la production est estimée à plus de 540 600 t, en retrait de 2 % en un an et de 5 % par rapport à la moyenne des années 2013 à 2017.