Céréales
Stabilité des cours du blé tendre et du maïs
Après avoir évolué dans une fourchette étroite tout au long de la semaine, les prix du blé tendre et du maïs n’ont pas enregistré de gros changements par rapport à notre précédente édition.
Après avoir évolué dans une fourchette étroite tout au long de la semaine, les prix du blé tendre et du maïs n’ont pas enregistré de gros changements par rapport à notre précédente édition.
Période 31 décembre au 7 janvier. C’est sur un marché calme en cette semaine de festivités du Nouvel An, que les prix du blé tendre et du maïs sur le marché physique français ont peu évolué, alors que les cours sur les marchés à terme européen et états-unien ont perdu du terrain. La crise géopolitique entre les États-Unis et l’Iran pourrait mettre à mal l’accord commercial partiel, conclu en décembre entre les États-Unis et la Chine. L’opération militaire états-unienne en Irak, qui a conduit à la mort d’un général iranien très haut placé dans les cercles politiques de ce pays, fait suite à une attaque intervenue contre l’ambassade états-unienne à Bagdad.
Il faut dire que l’optimisme des marchés internationaux – quant à la signature prévue à la mi-janvier d’un accord partiel susceptible de mettre un terme à une guerre commerciale au long cours entre les États-Unis et la Chine, et de doper les achats de produits agricoles états-uniens par Pékin (dont le blé et le maïs) – avait jusque-là soutenu les cours. Autres éléments haussiers : la météorologie incertaine aux États-Unis et la sécheresse qui ravage l’Australie, avec les incendies catastrophiques inhérents, ont alimenté la récente montée des prix du blé à leur plus haut niveau depuis l’été 2018.
Les investisseurs sont dans l’attente de la diffusion, le 10 janvier, du rapport mensuel du ministère états-unien à l’Agriculture sur l’offre et la demande mondiales de produits agricoles.
Problème de semis des blés en France
Côté champ, le ministère ukrainien à l’Agriculture estime la sole sous blé d’hiver pour la récolte 2020 à 6,4 millions d’hectares (-0,6 % par rapport à 2018) et celle d’orge d’hiver à 1,04 million d’hectares (+3,9 %). Le pays a connu en décembre des températures élevées et de faibles précipitations ; les réserves en eau du sol restent insuffisantes. Les opérateurs s’inquiètent, par ailleurs, de l’absence de couverture neigeuse en Russie, qui engendre des risques pour les cultures d’hiver en cas de gelées. En France, des régions comme la façade ouest ont rencontré d’énormes problèmes pour semer les blés tendres, du fait de la pluie. De ce fait, des reports de culture sont à prévoir sur des semis de printemps, comme le maïs, l’orge de printemps ou le tournesol.
Sur la scène internationale, les ventes hebdomadaires des États-Unis se sont révélées dans les attentes des opérateurs en blé, à 333 300 tonnes, et en maïs, à 540 000 tonnes, selon le ministère états-unien à l’Agriculture.