Fin des barquettes plastique
Sept communes du Var passent à la fibre végétale naturelle
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Dans le cadre du renouvellement de son marché de fourniture de goûters et de repas en liaison froide pour les restaurants scolaires, les accueils de loisirs, les crèches et le service de maintien à domicile, le Sivom Val de Banquière (dans le Var) a spécifié pour 2019 l’abandon des barquettes en plastiques au profit de barquettes en cellulose vierge 100% naturelle. « Ce type de contenant présente de nombreux avantages, en plus d’être recyclable et compostable », souligne le Sivom, présidé par Honoré Colomas. Lors d’un débat à l’automne toutes les solutions avaient été évoquées. S’il possède certains avantages, l’inox a été écarté car présentant aussi des inconvénients parmi lesquels, le risque de brûlure, l’obligation de pratiquer deux lavages, la nécessité de changer les fours, le prix… « Auxquels s’ajoutent des interrogations, quant à la qualité de cet alliage, pas toujours au rendez-vous, et à la traçabilité des métaux qui entrent dans sa composition », rapporte le Sivom. Le cahier des charges de l’appel d’offres lancé en novembre, précise également que le prestataire devra fournir 50 % de produits bios, contre 20 % aujourd’hui. Par ces décisions, les maires ont ainsi anticipé, et sont même allés au-delà la nouvelle loi Alimentation. Outre le Sivom lui-même, sept communes sont associées à ce groupement de commandes : Castagniers, Colomars, La Roquette-sur-Var, Levens, Saint-Martin-du-Var, Saint-André de la Roche et Tourrette-Levens, ce qui représente environ 300 000 repas par an.