Aller au contenu principal

Savel profite d'un fort courant de demandes

L'activité du spécialiste des petites volailles est tirée vers le haut dans tous ses circuits commerciaux. La société avait défini d'importants volumes d'œufs de pintade à faire élever dès le mois de juillet. Témoignage du dirigeant.

En juin dernier déjà, Jean-Christophe Léon, directeur général de Savel, pressentait que la demande en pintades allait croître plus que les autres fins d'année, et que le marché pourrait en manquer. « Ça se confirme », se réjouit-il, dix semaines après le début de la saison forte, débutant en octobre pour cette volaille festive. Forte de son expérience de spécialiste, la société Savel avait défini d'importants volumes à faire élever dès le mois de juillet, grâce à une réservation d'œufs de pintade dès le mois de mars. « Nous achetons des volumes complémentaires, mais parvenons à stabiliser nos coûts grâce aux économies d'échelle et nos anticipations en besoins d'effectifs et de charges de structure », commente le dirigeant.

Notre découpe manuelle nécessite de maîtriser les gestes du volailler

Deux circuits commerciaux de Savel sont en effervescence. « La restauration commerciale tire très fort ; le commerce de détail également, en particulier chez les détaillants traditionnels », témoigne Jean-Christophe Léon. « Cette année, nous avions un suprême de pintade aux morilles et au jus de truffe, qui a été entiè-rement livré à un client », glisse-t-il, précisant qu'il s'agit d'un grossiste en produits surgelés. Il ajoute que le marché de la GMS est « assez porteur, surtout pour les labels, le chapon et les élaborés à base de pintade ». Réalisant près de la moitié de son chiffre d'affaires auprès des distributeurs internationaux, Savel profite aussi d'un fort courant de demandes à Noël vers les marchés limitrophes du Nord et au Royaume-Uni. Le spécialiste des petites volailles réalise environ 35 % de son activité d'oc-DR tobre à décembre, est-il estimé. Les demandes françaises et internationales augmentent en fin d'année et fluctuent d'un jour à l'autre. Afin d'y répondre quotidiennement, le personnel est polyvalent et les salariés saisonniers sont formés trois à six mois. « Notre découpe est manuelle, elle nécessite de maîtriser les gestes du volailler traditionnel », précise le dirigeant. « Comme nous sommes en croissance, nous titularisons beaucoup », peut-il affirmer.

Les plus lus

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

Frédéric Chartier, président du groupement de producteurs Armor œufs depuis avril 2022.
Armor Œufs : « Nous avons pour objectif d’atteindre 7 millions de poules pondeuses pour 2030 »

Le groupement de producteurs Armor Œufs a tenu son Assemble générale début avril. L’occasion pour Les Marchés d’échanger avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio