Aller au contenu principal

Saupiquet relance le thon pêché sous pavillon français

Le conserveur a revu son approvisionnement en matière de thon pour sa gamme nature afin de répondre à l’attente des Français sur l’origine des produits.

Saupiquet présente un objectif de vente de 11 millions de boîtes par an d'ici à 2021.
© DR

Afin de répondre à l’attente sociétale, numéro 1, des Français concernant les produits de la mer, Saupiquet a décidé de revoir l’approvisionnement de toute sa gamme de thon naturel, faisant passer ses produits sous pavillon français. Avec cette innovation, la société, numéro 2, sur le segment du thon naturel présente un objectif de vente de 11 millions de boîtes par an d’ici à 2021, soit 3 millions de plus qu’à l’heure actuelle. « Cette réorganisation nous a occupés ces deux dernières années. En 2017, seulement 20 % de notre thon était issu de la pêche française », précise Anastasia Dacquet, chef de projet senior à Saupiquet France. Le produit garantit une pêche plus responsable (la réglementation française étant l’une des plus exigeantes au monde) et soutient l’emploi français. « Le thon n’est cependant pas spécifiquement pêché dans les eaux françaises », nuance Éric Humblot, directeur général de Saupiquet France, dont les approvisionnements en thon sont composés de 58 % d’Albacore, une espèce introuvable en eaux françaises. « Les conserves ne sont pas forcément produites en France non plus, mais dans des entreprises à proximité de nos zones de pêche », poursuit-il.

Saupiquet a mis en place un plan de communication massif en soutien de cette innovation, comprenant spot télévisés, des animations dans les magasins et un affichage dans le métro parisien. « Nous sommes sur un marché sensible à l’innovation. Cette nouveauté nous permet de maintenir un rythme soutenu, et de développer nos parts de marché. Saupiquet se porte bien », ajoute fièrement Éric Humblot. La société est aussi engagée à certifier 100 % de son approvisionnement en thon par le label MSC d’ici à 2024 (52,4 % sont actuellement certifiés ou en cours de certification).

Les plus lus

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

Comparaison des prix des vaches lait O en France et en Irlande, graphique
Vaches laitières : les prix irlandais dépassent les cours français

En Irlande, les prix des vaches laitières ont commencé à grimper cet automne tandis que les cotations françaises reculaient,…

poule pondeuse en élevage
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 13 décembre 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

bateau porte-conteneur dans le port du Havre
Accord Mercosur : « c'est pire que ce que l'on pensait », s'alarme Mathilde Dupré de l’Institut Veblen

Le texte de l’accord signé par Ursula von der Leyen avec les pays du Mercosur est publié sur le site de la Commission…

une courbe descendante sur fond de silhouettes de vaches
Combien la France a-t-elle perdu de vaches en 2024 ?

Le cheptel de vaches a continué de reculer en 2024. Les maladies animales (FCO et MHE) ont donné un coup d’accélérateur à la…

abattoirs du porc
Porc : « Les abattoirs français résistent pour le moment mieux que ceux en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas »

Les abattoirs de porc et de viande en général ne parviennent pas toujours à faire face à la conjoncture économique. Plusieurs…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio