Saupiquet mise sur la traçabilité au colis
La nouvelle traçabilité permet à la conserverie d'identifier un lot en 45'.
La marque Saupiquet met en avant sa traçabilité en proposant à ses clients de connaître le nom du bateau, la zone ou encore le mode de pêche de leur boîte de maquereaux et de thon. Mais elle a également retravaillé un autre aspect de sa traçabilité : en choisissant un logiciel de gestion de l'entrepôt permettant de réaliser un suivi des lots au colis. En octobre 2011, l'entreprise installe son stockage au sein d'un nouvel entrepôt muti-clients dans la région d'Orléans (avec Mars, United Biscuits et Wrigley). Ce lieu regroupe les productions des usines de la marque, notamment celles de Quimper (29).
Depuis, l'entreprise gère toutes ses livraisons grâce au logiciel WMS de Generix. « Ce système est encore très peu développé en France », annonce Hubert Hecquet, responsable de la supply chain de l'entreprise.
Le système d'information permet une préparation au picking sous contrôle, au numéro de lot. « Avant, lors d'un rappel de produits, nous devions cibler une dizaine de lots. On demandait donc aux clients de nous rapporter des produits de lots non impactés par le problème qualité », précise-t-il. Et tout cela a un coût « et impacte également l'image de marque », souligne ” Hubert Hecquet. « Maintenant, tout cela est très ciblé. Pour nos clients c'est optimum car nous avons des retours minimum, c'est quasi-chirurgical », développe-t-il. Et pour le reponsable supply chain, améliorer ainsi la traçabilité à l'entrepôt n'améliore pas seulement les rappels de produits. « Travailler avec une technologie avancée comme celle-ci a créé une spirale positive sur la qualité. Le nombre d'erreurs a été divisé par quatre, ce qui diminue aussi le coût écologique et économique du transport », remarque-t-il.
“ Travailler avec une technologie avancée a créé une spirale positive sur la qualité "
Grâce à cette précision dans la livraison, l'entreprise peut tracer un lot beaucoup plus rapidement. « J'arrive à le retrouver en trois quarts d'heure. Et s'il y a un problème je n'alerte que les clients directement concernés. Auparavant cela demandait une demi journée et la fiabilité n'était pas de 100 % ! », conclut Hubert Hecquet.