Salon de l’agriculture : Planète Viande a réussi son pari
Le public ne pouvait manquer l’imposant stand des filières viandes, installé au milieu du Hall 1 du Salon de l’agriculture où s’exposaient les animaux d’élevage. « Planète Viandes », plate-forme commune à Interbev, au CIV et à l’Ofival, a communiqué sur toutes les viandes sous toutes les formes. Qu’on y reste 10 minutes ou une demi-heure, on avait des chances de répondre juste aux animateurs et de gagner une petite récompense. L’engouement du public était par exemple visible à sa participation bon enfant au « quiz » sur les morceaux du bœuf et leur emploi. Il s’est distribué plus de souvenirs et de documents que l’an dernier sur l’ensemble des stands consacrés aux viandes. D’où l’impression que l’affluence était supérieure : « 150 000 visiteurs en tout, 200 000 ? », s’interroge-t-on au Centre d’information des viandes.
La dégustation « viandes et vins », une nouveauté
Le forum central débordait d’une foule renouvelée chaque demi-heure. On y dispensait des notions de nutrition, on y tondait des moutons, expliquait le système des transhumances, on y décrivait les bonnes pratiques d’élevage… Au même rythme, s’attablaient 80 personnes pour déguster des viandes blanches ou des viandes rouges, écouter un chef cuisinier, un boucher et une diététicienne. La formule, essayée l’an dernier, a prouvé son intérêt cette année. Une nouveauté : la dégustation « viandes et vins », accompagnée d’un dépliant mémento du CIV. L’occasion d’apprendre à les associer selon d’autres critères que la couleur. Pendant ce temps, les enfants étaient invités à reconnaître des cris d’animaux, à les toucher ou à sentir du foin.
Louis Orenga, le responsable de la communication du CIV, s’est félicité du succès de l’exposition sur les nouveaux produits que sont les viandes sous vide ou les viandes marinées. Des produits familiers, puisqu’on les voit en grande surface, mais qu’on n’ose acheter parfois faute d’avoir des réponses à toutes les questions qu’on se pose. Attentif aux interrogations des consommateurs, Louis Orenga a noté : « pour la première année, les questions sur les crises étaient très marginales ».
Les questions se faisaient plus constructives. Elles portaient sur les produits ou les métiers. Mais il a déploré la ténacité des idées reçues (selon lesquelles on mangerait trop de viande, elle serait trop grasse, etc.) et la confusion entre signe de qualité et garantie sanitaire.