Retour à la case départ pour le blé
Bien que la météo n’ait pas donné de signes de d’amélioration, ni aux États-Unis ni en Amérique du Sud, l’épisode de volatilité s’est poursuivi et le décrochage amorcé avec les prises de bénéfices, s’est confirmé hier pour le blé. Le marché à terme européen a accentué le mouvement avec la complicité du raffermissement de l’euro. Sur le marché physique, les primes n’ont pas varié et les cours répercutent la baisse d’Euronext. Malgré la hausse des prix en Russie, ce pays a une fois encore enlevé l’appel d’offres égyptien de 175 000 t de blé. Après huit mois de campagne, la Russie a exporté 27 Mt de blé contre 27,8 Mt pour l’ensemble de la dernière. L’orge subit par ricochet une part de la baisse du blé, mais globalement ce marché reste tendu. Le nouvel appel d’offres jordanien pour 100 000 t illustre le dynamisme.
Pour le maïs, les droits d’entrée dans l’UE à taux 0 ont été compensés en France par la hausse générale des prix, assurant une meilleure compétitivité à l’export du maïs français. Le colza se plie à la pression des cours des huiles, du soja et du canola, en baisse.