Reprise du commerce après les fêtes
Après les perturbations liées aux jours fériés de Noël et du Nouvel An, le commerce des broutards a repris depuis quelques jours un rythme plus habituel. La fin d'année 2013 a pour sa part été synonyme de marché ferme, sans pour autant que les prix ne se raffermissent significativement. Une tendance qui a mis fin à un mois de novembre placé sous le signe du repli des tarifs, et plus généralement, à un second semestre d'effritement des prix. Selon l'Institut de l'élevage (Idele), « des sorties d'animaux concentrées sur quelques semaines et une demande italienne au ralenti ont entraîné un recul marqué des cotations ». En cause, pour l'Idele, un brusque afflux d'animaux lié à l'augmentation saisonnière des sorties, accentuée en novembre par une météo très peu clémente, en particulier dans les zones de montagne.
Envois limités vers la TunisieDans le même temps, la demande export n'a pas été des plus toniques. Selon l'Idele, les envois vers la Tunisie sont restés limités, en raison de la concurrence toujours rude des marchandises uruguayennes. Les ventes à l'Algérie se portaient en revanche assez bien, ce qui a permis de maintenir un courant d'affaires sur le mois de décembre, et notamment d'écouler une partie des broutards légers destinés à l'origine à la Tunisie. De son côté, la demande italienne a marqué le pas dès la fin de l'automne, après « trois bons mois » estime-ton à l'Institut. Un réveil des besoins transalpins est espéré en ce début d'année. À noter, d'après l'Idele, que la demande italienne semble « se réorienter vers les mâles, au détriment des femelles, plus chères et donc moins rentables pour les engraisseurs ».