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Céréales
Repli des cours des grains

Malgré la baisse de l’euro face au dollar, les prix du blé tendre, de l’orge fourragère et du maïs ont reculé ces derniers jours, en raison de la forte concurrence internationale et des récoltes en cours dans l’hémisphère nord.

Période du 25 septembre au 2 octobre. Les prix du blé tendre ont cédé du terrain d’une semaine sur l’autre sur Euronext, malgré la récente baisse de l’euro face au dollar, censée redonner de la compétitivité aux origines Union européenne. Bien que des signes d’essoufflement des exportations russes commencent à se faire sentir, ces dernières restent robustes et compétitives, reléguant au second plan les origines européennes. Les semis d’hiver aux États-Unis avancent bien, faits à 43 % en semaine 39, contre 40 % en moyenne sur 2013-2017. En Europe, même s’il manque un peu d’eau pour le moment, les conditions d’emblavements restent bonnes.

En Australie, des pluies salutaires devraient arroser les plaines des blés durant les prochains jours. Néanmoins, la récolte du pays devrait fortement reculer d’un an sur l’autre, la sécheresse antérieure ayant causé des dégâts irréversibles. En France, les primes ont cédé du terrain, compte tenu de la baisse de la demande portuaire. Les meuniers font quelques achats, que ce soit sur le rapproché ou l’éloigné, et les vendeurs ressortent. Les fabricants d’aliments du Sud-Ouest sont demandeurs. Signalons qu’une délégation algérienne s’est présentée en Russie courant septembre et devrait y retourner le 10 octobre, selon des traders, afin de discuter d’importations de blé tendre, une mauvaise nouvelle pour les exportateurs français.

Les cours des orges fourragères ont suivi le même mouvement baissier que le blé tendre. La nutrition animale s’est quelque peu retirée de ce marché, la marchandise ayant perdu en attractivité en formulation.

Rendements de maïs hétérogènes en France

Les cours du maïs ont cédé quelques euros sur le marché physique français et Euronext, malgré la fermeté de ceux sur Chicago. La conclusion d’un nouvel accord commercial entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (AEUMC) est bienvenue pour les exportations de maïs états-unien, principal facteur de soutien des prix. Mais les bonnes récoltes aux États-Unis et en Ukraine annoncent une concurrence internationale rude sur la campagne commerciale 2018-2019, pesant sur les prix français et européens. Les rendements en France présentent des résultats très hétérogènes. D’après Céré’Obs, les conditions de cultures sont bonnes à très bonnes dans seulement 58 % des cas en semaine 38, contre 80 % en 2017 à la même époque. La moisson est faite à 21 % (4 % en 2017).

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