Relever le défi
Les abats sont très variés et un peu fragiles. Ils représentent à peine 2 % des achats de viande à domicile et hors foyer. Ils sont en principe bon marché sans être des produits de masse. Les chefs de rayon de la grande distribution, par manque d’anticipation, peuvent hésiter à passer des commandes centralisées. De leur côté, les industriels sont soumis à de nouvelles contraintes, comme le conditionnement en petits emballages standard et la livraison de plateformes. En fait la commercialisation des abats demande de la motivation et de la réactivité au niveau des magasins, notamment lors d’offres promotionnelles. Encore faut-il que les promotions sur un produit tripier et sur la viande de porc ne tombent pas en même temps.
En ce mois de novembre, baptisé « mois des produits tripiers », la filière doit relever le défi d’au moins égaler le bon tonnage de l’année 2009.