Regain d’intérêt pour les vaches laitières de qualité
Gros bovins : Sur les marchés en vif, le commerce des gros bovins finis gagne en fluidité en ce début de semaine. La demande se montre un peu plus intéressée par les animaux de qualité. Du côté des réformes, surtout, les commerçants et abattoirs n’hésitent pas à redresser leurs prix d’achat de quelques centimes lorsque la marchandise est bien conformée, que ce soit pour les vaches allaitantes ou pour les laitières. Dans le cas contraire, l’heure est au maintien plus ou moins aisé des tarifs.
Veaux : L’absence d’amélioration du commerce du veau de boucherie continue de freiner les sorties d’atelier. Si les retards d’enlèvement commencent à se résorber, ils demeurent importants et limitent les achats de petits veaux par les intégrateurs, dont la demande reste sélective. Ainsi, si les animaux de qualité s’écoulent plus facilement, sur des bases de prix stables à haussiers, les cours peinent toujours à se maintenir pour les veaux fragiles et maigreux.
Ovins : Si les prix à tous les maillons de la filière se tiennent à leurs niveaux du moment, c’est avant tout du fait d’une offre qui peine à satisfaire des besoins pourtant limités. Car du côté de la consommation, aucun sursaut n’est à signaler. Excepté lorsque quelques opérations de promotion mettant en avant l’origine France animent le rayon, les ménages continuent de se détourner de la viande ovine. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, ils ont diminué leurs achats de 5,4 % en cumul du 28 décembre au 2 octobre par rapport à la même période un an plus tôt. Un désintérêt qui touche en premier lieu les morceaux à bouillir/braiser (-12,5 %), sans que ne soient épargnées les pièces à griller/rôtir (-5,1 %).