Réactions haussières de Chicago aux rapports USDA
Le rapport de l’USDA paru hier, participait, ces jours derniers à l’attentisme des opérateurs, par ailleurs peu enclins à s’engager à la veille d’un long week-end pascal entraînant trois jours de mise en sommeil de Chicago et quatre jours pour Euronext. En définitive, ce rapport, en concluant à des baisses de surfaces pour le soja et le maïs supérieures aux attentes des observateurs, aux États-Unis s’est traduit par une nette réaction haussière de Chicago, accentuée par la proximité de la fermeture du marché. Euronext a réagi plus timidement et les cotations sur le physique s’éloignent peu de celle de la veille avec un blé tendre à prime positive de 2 €, à 156,50 € rendu Rouen, un marché de l’orge confirmant son orientation ferme à 163 €, le maïs se consolidant à 165 € FOB Rhin.
Le courant d’importation de maïs dans l’UE continue sur un rythme fort, tandis que les ventes de blé aux pays tiers ne parviennent pas à combler leur retard ; et ce n’est pas sur l’Égypte qu’il faudra compter pour ce faire ; sans surprises le CASG s’est en effet tourné vers ses fournisseurs favoris pour réaliser son appel d’offres de 475 000 t : 335 000 t à la Russie, 120 000 à la Roumanie. Céré’Obs a dégradé d’un point, au 25 mars, ses notes d’état des cultures « bon à très bon » pour le blé tendre, à 78 % et l’orge d’hiver à 75 %, et de 2 points pour le blé dur, à 79 %.