Quels risques menacent les entreprises agroalimentaires en 2024
Chaque année, l’assureur Allianz publie son baromètre des risques sur les entreprises dans le monde. Risques cyber, arrêts d’activité, catastrophes naturelles et explosions sont les plus préoccupants.
Chaque année, l’assureur Allianz publie son baromètre des risques sur les entreprises dans le monde. Risques cyber, arrêts d’activité, catastrophes naturelles et explosions sont les plus préoccupants.
36 % des dirigeants d’entreprises, tous secteurs confondus, se disent inquiets, en premier lieu, des risques cyber, qui arrivent en tête du baromètre Allianz, avec une avance confortable et dans tous les types d’entreprises et les continents. C’est la cause d’interruption d’activité que les dirigeants redoutent le plus. Les catastrophes naturelles passent de la sixième à la troisième place. Les pertes assurées ont dépassé les 100 milliards de dollars pour la quatrième année consécutive. 60 milliards étaient liés aux orages violents. L’assureur insiste sur l’importance d’augmenter la résistance de ses sites aux phénomènes extrêmes.
Lire aussi : Cyberattaque : l'agroalimentaire doit s'y préparer, insiste Valorial
Les risques réglementaires et politiques augmentent
Au quatrième rang, inquiétant 19 % des patrons, les évolutions législatives et réglementaires, que ce soit sur les questions environnementales ou la sécurité nationale. Les risques liés à la pandémie et la crise énergétiques pèsent moins sur les dirigeants.
Les 5 premiers risques perçus par les entreprises de production et distribution d’aliments et boisson
- Interruptions d’activités (y compris les perturbations de la chaîne logistique) 53 % (+9 % par rapport à l’édition précédente)
- Incidents cyber 36 % (-1 %)
- Changement climatique 21 % (+2 %)
- Crise énergétique 19 % (-11 %)
- Rappels de produits, défauts de qualité et de série 19 % (entrée dans le top 5)
Les 5 premiers risques perçus par les entreprises agricoles
- Changement climatique 59 % (+11 %)
- Catastrophes naturelles 57 % (+14 %)
- Risques environnementaux 27 % (entrée dans le top 5)
- Évolutions législatives et réglementaires 22 % (entrée dans le top 5)
- Interruptions d'activité 16 % (-1 %)