Produits ultra-transformés : que proposent les parlementaires pour réduire leur consommation ?
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologique (OPECST) présente une note sur le concept d’ultra-transformation et appelle à approfondir le sujet.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologique (OPECST) présente une note sur le concept d’ultra-transformation et appelle à approfondir le sujet.
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Lors de sa réunion du 26 janvier, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologique (OPECST), organe d'information commun à l'Assemblée nationale et au Sénat, a adopté une note scientifique sur l’alimentation ultra-transformée, présentée par la sénatrice Angèle Préville.
Dans ses conclusions et recommandations, les parlementaires estiment que « la consommation d’aliments ultra-transformés semble associée à plusieurs effets néfastes sur la santé, ne résultant pas uniquement de leur composition nutritionnelle ou d’une surconsommation énergétique ». Il faut donc prendre en compte d’autres dimensions que la seule vision nutritionnelle.
Des recherches sont donc à « intensifier » sur les effets des aliments ultra-transformés et leur composants (additifs, etc.) ainsi qu’à « leurs mécanismes sous-jacents » sur la santé humaine.
Pour autant, les connaissances actuelles permettent la mise en place « d’actions préventives à court terme », afin de « parvenir à l’objectif de réduction de la consommation de ces aliments fixé par le Programme national nutrition santé ».
Les parlementaires préconisent à court terme de mettre en place « des programmes de promotion de la santé et de marketing social » pour « sensibiliser la population aux risques susceptibles d’être présentés par les aliments ultra-transformés et encourager les consommateurs à choisir préférentiellement, lorsque cela est possible, des produits peu transformés ».
Ils recommandent également, en s’appuyant sur le Nutri-Score, de mener « des actions ambitieuses visant les produits trop gras, trop salés, trop sucrés » et « des politiques publiques ciblant spécifiquement les enfants ».
Enfin, ils estiment intéressant que « sur la base d’une définition reconnue des aliments ultra-transformés, il pourrait être envisagé de mettre en place des incitations fiscales, en soumettant ces aliments à une taxe spécifique et en rendant parallèlement plus abordables les aliments plus sains ».