Selon le bilan de la DGCCRF
Produits sous signe de qualité et d’origine, les anomalies persistent
Des viennoiseries commercialisées en AOP alors que seul le beurre incorporé en porte une, des fromages Rigotte de Condrieu élaborés avec du lait thermisé et non du lait cru, ou encore l’utilisation non conforme des mentions Cabécou de Rocamadour et Rocamadour des Cabécours. Les manquements dans l’utilisation des signes de qualité et d’origine (Siqo) persistent. La DGCCRF a mené en 2016 puis 2017 des contrôles sur l’utilisation des mentions de qualité et d’origine sur un large éventail de produits : 200 AOP/IGP/STG, dont 40 d’origine de l’UE ou de pays tiers, ainsi que des produits élaborés avec des AOP/IGP/STG et des produits faisant référence à la montagne. 1169 établissements ont été contrôlés en 2017 et des anomalies ont été constatées dans plus d’un quart des contrôle (27% contre 31% en 2016), révèle la DGCCRF. « Le nombre relativement important d’anomalies détectées traduit à la fois une amélioration du ciblage des contrôles et la méconnaissance persistante par les professionnels d’une réglementation complexe », commente la DGCCRF. Parmi les anomalies constatées, la direction des Fraudes souligne que depuis l’institution de la nouvelle mention européenne « produit de montagne », les professionnels ont tendance à abandonner les allégations relatives à la montagne compte tenu des exigences spécifiques à cette menton et privilégient dorénavant d’autres indications géographiques tout aussi valorisantes (Pyrénées, Ariège, Cantal, Auvergne). Et « certaines fraudes ont été constatées ».