International
Produits laitiers : des importations japonaises qui devraient rester calmes en 2022
Entre une hausse de la production nationale et une demande toujours minée par la pandémie, les importations japonaises de produits laitiers devraient peu évoluer en 2022. Pour le moment, la France tire son épingle du jeu.
Entre une hausse de la production nationale et une demande toujours minée par la pandémie, les importations japonaises de produits laitiers devraient peu évoluer en 2022. Pour le moment, la France tire son épingle du jeu.
Malgré la hausse des coûts de production et des prix du lait peu évolutifs, la collecte japonaise de lait de vache devrait progresser de 1 % en 2022, estime l’USDA, sous l’effet de mesures gouvernementales d’aide à la filière. Pour autant, le pays restera importateur net, mais devrait afficher des besoins peu dynamiques. En effet, à cause des restrictions dans les secteurs de la restauration et du tourisme, appliquées pour contrôler la propagation de l’épidémie, les besoins seront limités.
Des stocks larges
Sur les huit premiers mois de 2021, les importations japonaises de beurre se sont repliées de 37 %. Elles devraient rester en retrait en 2022, les stocks étant bien remplis. 10 % du beurre consommé au Japon l’est via le secteur de l’hôtellerie, dont la demande s’est effondrée suite au Covid. En fromage, si la consommation à domicile a bondi avec la pandémie (+14 % en 2020), ce n’est pas suffisant pour compenser la baisse de la restauration. Dans ce contexte, les importations sont attendues ternes fin 2021 et début 2022, avant une reprise avec l’amélioration de la situation sanitaire. A noter que la France a réussi à développer ses envois en 2021, à 7 500 t sur huit mois, soit une hausse de 3 %. En poudre de lait écrémé, si la encore la demande japonaise est jugée terne par l’USDA, la France tire son épingle du jeu avec des envois en hausse de 15 % sur huit mois. Néanmoins il ne faut pas s’attendre à une reprise massive des achats puisque les stocks sont jugés très remplis.