Prix du lait : Sodiaal baisse, Lactalis monte
Alors que le réajustement à la baisse du prix du lait payé par Sodiaal a fait des remous, le groupe Lactalis annonce maintenir son prix entre juin et juillet.
Alors que le réajustement à la baisse du prix du lait payé par Sodiaal a fait des remous, le groupe Lactalis annonce maintenir son prix entre juin et juillet.

Alors que Sodiaal a annoncé un prix du lait pour le mois de juillet de 420 euros les 1 000 litres, les producteurs laitiers s'inquiétaient de la répercussion de cette annonce à la baisse sur les négociations avec les autres groupes laitiers.
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— Prix Du Lait (@prixdulait) June 24, 2022
Le 1er juillet, France OP Lait alertait sur la situation. "Après la remise en cause unilatérale de l'indicateur beurre / poudre par les industriels pour prendre en compte leurs coûts de fabrication, voici à présent Sodiaal qui dévisse sur le prix du lait... alors que les coûts de production des éleveurs ne cessent d'être à la hausse : l'indice Ipampa a augmenté de 23% en trois mois !", est-il écrit dans un communiqué des organisations de producteurs.
— France OP Lait (@lait_op) July 4, 2022
Le 5 juillet, Lactalis annonce, par voie de communiqué, maintenir le prix du lait payé aux producteurs entre juin et juillet, soit une augmentation de 25,7% en un an. La propositions de Lactalis France pour juillet s'établit à 443,54 euros en 41/43 pour ses principales organisations de producteurs, soit une progression de 87,5 euros les 1 000 litres comparativement à juillet 2021 et une évolution significative de +25,7% en un an.
La distribution appelée à répercuter l'inflation des coûts
En parallèle, le groupe demande la nécessaire prise en compte de l'inflation des coûts de productions par les distributeurs. "Jusque-là, Lactalis a absorbé seul les coûts d'inflation (coûts matière et de transformation) et a restitué aux producteurs partenaires les hausses obtenues lors des négociations. Alors que le dernier volet des négociations se poursuit, l'inflation des coûts industriels n'est toujours pas suffisamment prise en compte, ce qui menace la pérennité de la filière française dans son ensemble", écrit le groupe laitier de Laval dans un communiqué.