Prix alimentaires mondiaux : 11 mois de baisse
L’indice FAO des prix alimentaires mondiaux recule très légèrement en février, grâce aux baisses des prix des huiles et produits laitiers.
L’indice FAO des prix alimentaires mondiaux recule très légèrement en février, grâce aux baisses des prix des huiles et produits laitiers.
L’indice FAO des prix alimentaires mondiaux a baissé pour le onzième mois consécutif en février, à 129,8 points (contre 130,6 points en janvier et 141,2 points en février 2022).
Les prix alimentaires en baisse
Huiles végétales
C’est l’indice FAO des prix des huiles végétales qui s’est le plus replié en février, perdant 4,5 points à 135,9 points. Un recul lié avant tout à celui des prix de l’huile palme, la demande mondiale recule plus que la production. L’huile de soja se replie aussi entre baisse des importations et hausse de la production. Les autres huiles suivent la tendance.
Produits laitiers
L’indice FAO des prix des produits laitiers a perdu 3,6 points, à cause de la chute des cours du beurre et de la poudre.
Les prix alimentaires qui restent stables
Céréales
L’indice FAO des prix des céréales a reculé de seulement 0,2 points entre janvier et février. Les prix ont peu évolué dans l’ensemble, la petite hausse du blé étant compensée par la plus nette du riz.
Viande
L’indice FAO des prix de la viande est resté quasiment stable en février (-0,1 points). Les prix de la volaille baissaient alors que la production est plus dynamique que la demande mondiale. Le porc augmentait en revanche, entrainé par la baisse de la production européenne. Les prix de la viande bovine sont restés stables après sept mois de baisse, tout comme ceux de la viande ovine alors que la demande absorbe le regain d’offre australienne.
Seul le prix du sucre monte
L’indice FAO des prix du sucre a gagné 8,1 points en un mois, à 124,9 points en février. En cause, des perspectives de production plus mauvaise que prévue en Inde, qui devrait donc moins exporter sur 2022-2023. La bonne avancée des récoltes en Thaïlande et des pluies au Brésil ont néanmoins modéré la hausse des cours. La demande mondiale était jugée tonique.