Premier blé français 2017 pour l’Égypte
Les cotations sur les marchés à terme continuent de fluctuer en fonction de l’état des cultures outre-Atlantique, dont la dégradation s’est encore confirmée. Il en va différemment dans l’Hexagone, où les moissons de blé qui se poursuivent sont plutôt rassurantes en matière de qualité. On est loin de la débâcle de l’an dernier à la même époque. Les notations de Céré’obs, au 10 juillet s’étaient stabilisées par rapport à la semaine précédente, de bon à très bon, pour le blé tendre, à 66 %, à 59 % pour le blé dur et à 62 % pour l’orge d’hiver, contre respectivement 49 %, 43 % et 44 %, il y a 1 an. La campagne céréalière s’annonce donc mieux qu’on l’avait pu craindre et le marché devrait retrouver un potentiel normal, en particulier à l’export. Le fait que la France ait participé (60 000 t, contre 120 000 t pour la Russie et 120 000 t pour la Roumanie) à l’appel d’offres égyptien de blé tendre hier, est pris comme un signe encourageant concernant la compétitivité française en ce début de campagne, malgré un euro fort. Les primes se sont améliorées, à -5 €, rendu Rouen. L’orge et le maïs se sont stabilisés ainsi que le colza.