Pourquoi le Royaume-Uni va importer moins d’œufs
En pénurie depuis deux ans, le Royaume-Uni commence à moins importer d'œufs, la production se rétablit doucement.
En pénurie depuis deux ans, le Royaume-Uni commence à moins importer d'œufs, la production se rétablit doucement.
Au Royaume-Uni, le nombre d’œufs conditionnés au premier semestre a chuté de 10 % par rapport au niveau déjà bas l’an dernier, selon les dernières statistiques gouvernementales. Si la baisse était de 12 % au premier trimestre, en plein cœur de la pénurie liée aux foyers de grippe de aviaire en élevage, elle n’était plus que de 8,2 % au deuxième. La baisse de la production s’est fait sentir avant même la grippe aviaire, quand l’envolée des coûts de production a conduit plusieurs éleveurs à suspendre leur activité. Comme dans le reste de l’Europe, les prix ont décollé, faute d’offre, au deuxième trimestre ils dépassaient ainsi, en moyenne au stade départ élevage, de 41 % leur niveau de l’an dernier. Les fabrications d’ovoproduits ont chuté de 17 % par rapport à un deuxième trimestre 2022 déjà mauvais.
De quoi voir les importations du pays s’envoler. Ainsi en mai 2023 il y a eu 3,8 fois plus d’œufs coquilles importés qu’en mai 2022. Sur les cinq premiers mois de l’année, ces volumes ont doublé. Les importations d’ovoproduits progressaient moins fortement (+8 % sur cinq mois). Aux dires des opérateurs qui y exportent, la demande y est désormais moins prononcée, la production se reprenant, sans pour autant atteindre encore son niveau de 2021, faute de poulettes.
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