Poulet : recul des achats des ménages en 2014
Œufs : Le commerce restait calme mardi en France, et les cours se sont repliés. Les commandes demeuraient limitées. Pour les uns, si la demande était calme, l’offre n’en était pas moins modérée, ce qui permettait aux cours d’être reconduits dans l’attente d’un réveil de l’activité. Pour d’autres, le marché était plombé par un niveau de prix relativement élevé par rapport aux tarifs pratiqués chez nos voisins, limitant les possibilités de vente à l’export.
La tendance est à la stabilité des tarifs dans le nord comme dans le sud de l’Europe, sur des bases de prix toutefois moins élevées que dans l’Hexagone. La consommation comme les besoins industriels sont jugés corrects sans plus pour une seconde moitié de janvier. En parallèle, les excédents d’offre liés aux fériés de la fin 2014 —et du début 2015 en Espagne et Italie— sont désormais résorbés et l’offre s’ajuste à la demande.
L.-A.L.
Volaille : Changement de tendance pour le poulet. Alors que les achats des ménages progressaient régulièrement —de 2 % en 2013 par rapport à 2012, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel— ils ont reculé de 1 % en 2014 par rapport à 2013. Ce sont les volumes de poulet PAC qui sont les plus délaissés avec des ventes en recul de 6,4 %. Les ventes de poulet effilé, minoritaires, ont progressé de 0,7 % et celles des découpes de poulet de 2,4 %. A 6,79 euros le kilo en moyenne en 2014, le prix du poulet a progressé de 2,4 %. Le rayon volailles fraîches affiche une baisse des achats de 1,2 % dans son ensemble, la seule catégorie qui tire son épingle du jeu est celle des élaborés avec une progression de 2,4 %.
V.P.