Poulet d’Ukraine : Marc Fesneau veut éviter les « signaux hostiles »
Le ministre de l’Agriculture, au Space, s’est montré très prudent à l’interprofession de la volaille, hostile aux importations de viandes d’Ukraine.
Le ministre de l’Agriculture, au Space, s’est montré très prudent à l’interprofession de la volaille, hostile aux importations de viandes d’Ukraine.
Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a affirmé le 12 septembre qu'il ne voulait pas « envoyer de signaux hostiles à l'Ukraine » alors que les professionnels français de la volaille le pressent d'intervenir contre le « déferlement » de viande de poulets ukrainiens sur le marché français. Mardi, au premier jour du salon des productions animales (Space) à Rennes, le président de l'Anvol et éleveur Jean-Michel Schaeffer a appelé le ministre Marc Fesneau à activer un mécanisme européen, une clause de sauvegarde, pour empêcher la poursuite de ces importations " à droit nul et sans limite de volume. « Je ne veux pas envoyer de signaux hostiles à l'Ukraine », a répondu Marc Fesneau, affirmant que l'activation de la clause de sauvegarde pourrait être assimilée à un « acte d'hostilité ». « Avant de prendre une position définitive », il a aussi dit vouloir établir dans quelle mesure la suspension des droits de douane « déstabilise ou pas le marché ».