Poules de réforme : réouverture du Congo
À l’export, les achats de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Bénin, restaient dynamiques la semaine dernière, probablement grâce au bas niveau des prix de la viande de poule pratiqués sur le marché mondial actuellement. Par ailleurs, depuis le début de la semaine dernière, le Congo a de nouveau autorisé les volailles françaises, interdites pour raisons sanitaires depuis le début de l’influenza aviaire, fin 2015. Néanmoins, les opérateurs français vont devoir progressivement retisser les liens commerciaux, le marché étant occupé depuis par des concurrents (notamment turcs et polonais). Les besoins des abattoirs se montraient assez toniques et ils étaient aux achats, mais sans pratiquer de surenchère car les prix mondiaux ne leur permettaient pas.
En poules de reproduction, le marché était abondamment fourni.
Œufs : commandes de dernière minute en calibré
Plusieurs tendances sur le marché français de l’œuf calibré à la veille du long week-end de la Pentecôte. L’équilibre commercial était de mise pour les calibres G et TG, avec des besoins très soutenus dans les zones de villégiature mais qui ont ralenti dans les autres départements. Si la tendance était assez similaire en calibre M, celui-ci profitait en plus d’un regain d’intérêt pour couvrir les besoins liés au ramadan. Les petits œufs étaient peu disponibles et correctement demandés, d’où des prix qui oscillaient entre maintien et petite hausse. À noter que la tendance était également à la fermeté des tarifs chez nos voisins européens, malgré la présence chez eux aussi du lundi chômé.
L’heure est en revanche à une petite accalmie sur le marché de l’œuf tout venant destiné au conditionnement, les centres préférant attendre d’y voir plus clair quant à la tenue de leur commerce au lendemain de la Pentecôte avant de revenir aux achats.