Poules de réforme : activité perturbée en mai
Les semaines écourtées qui se suivent vont naturellement perturber le rythme d’abattage. Certaines entreprises travailleront le samedi, d’autres ajustent leurs achats, d’autant plus dans les abattoirs qui traitent aussi du poulet. L’offre était jugée importante la semaine dernière et les éleveurs qui n’ont pas réservé leur créneau suffisamment à l’avance peinaient à placer les lots à court terme. Les prix évoluaient peu, les abattoirs présentant des besoins réguliers pour assurer leur activité export dynamique en volume bien que toujours décevante en valeur. Vers l’industrie ou le frais, les ventes étaient en revanche décevantes de l’avis des abattoirs.
En poules de reproduction, les lots qui partaient vers le nord de l’Europe semblaient se réorienter sur les abattoirs français faute de moyens de transport conformes aux directives bien-être. Les disponibilités se sont donc révélées plus larges.
Œufs : une fin de semaine sans changement
La semaine dernière s’est terminée sur une note d’équilibre commercial pour l’œuf calibré français. Les dernières ventes avant le long week-end du 1er mai ont été correctes, pour des disponibilités modérées. Les vendeurs estimaient vendredi que leurs stocks étaient à des niveaux raisonnables voire limités pour la période, ce qui était par conséquent de bon augure pour cette semaine. Seules incertitudes qui les incitaient à la prudence ; la fréquentation des points de vente pendant le long week-end du 1er mai et le niveau des réassorts à court terme dans un contexte de logistique perturbée par l’arrivée du 8 mai