Poule de réforme : tassement des cours
Alors que les demandes d’abattages de poules de batterie augmentaient la semaine dernière, de nombreux abattoirs non spécialisés ont préféré se consacrer aux volailles festives à l’approche de Noël. De plus, les températures jusqu’ici très au-dessus des moyennes saisonnières n’incitaient pas à la consommation du frais. Ce marché s’est montré morose : à la fin de mois et la baisse de fréquentation du rayon volaille depuis le début de l’année s’ajoute un différentiel de prix avec le poulet trop faible pour encourager les achats. Dans ce contexte, les abattoirs spécialisés ont eu moins de mal à remplir leurs plannings et ont pu commencer à faire pression sur les prix.
En poules de reproduction, le marché est peu évolutif. L’offre suffit à la demande d’autant plus que les abattoirs du Nord de l’Europe ne sont plus aux achats en France, l’épisode de grippe aviaire les menant à concentrer leur activité auprès des éleveurs concernés. Les cours des poules ont chuté aux Pays-Bas.