Poule de réforme : peu d’offres mais du mouvement
Quand on regarde les quantités de poules de batterie abattues en France ces derniers jours, les réformes ne sont pas si massives, néanmoins le ressenti des abattoirs est différent, puisque les possibilités d’abattage de plusieurs outils sont momentanément diminuées par rapport à leurs niveaux habituels. Dans ce contexte, certains lots sont réorientés vers d’autres abattoirs qui profitaient de l’occasion pour renouer des liens commerciaux ou pour faire pression sur les prix, selon leur stratégie. De quoi voir la fourchette tarifaire s’élargir encore. À l’export, certains abattoirs rapportaient des difficultés logistiques pour envoyer les poules, ce qui pourrait les conduire à stocker davantage et se montrer encore plus prudents quant à leurs prix d’achat. En poules de reproduction, les sorties semblaient plus nombreuses et alors que le marché du frais s’est tassé, les cours baissaient.
Œuf calibré : un marché toujours baissier
Le déséquilibre entre l’offre et la demande restait de rigueur vendredi, voire tendait à s’accentuer dans les départements de la zone C, où les vacances scolaires approchaient et laissaient entrevoir des mouvements de population et une nouvelle accalmie de la demande. Ainsi la course à la baisse se poursuivait-elle du côté des vendeurs, qui souhaitaient se mettre rapidement à jour avant le mois de mai synonyme de perturbations logistiques et — souvent — de consommation peu soutenue. Comme les jours précédents, c’était avant tout les œufs de calibre M, qui subissaient les plus fortes pressions mais les autres calibres n’échappaient pas à la tendance. À noter que la spirale baissière se poursuivait aussi à travers l’Europe, en particulier dans les pays du Nord, et notamment en Allemagne.