Poule de réforme : pas de changement
Aucun changement de ton sur le marché de la poule de batterie la semaine dernière. Les réformes demeuraient très limitées, d’autant plus que les prix des œufs de fin de ponte atteignaient des sommets. Dans ce contexte, les rares lots sur le marché trouvaient preneurs à des prix élevés, que ce soit vers d’autres pays d’Europe ou vers des abattoirs travaillant en frais qui cherchaient à assurer leurs approvisionnements. En revanche, les abattoirs travaillant en surgelé vers l’export se contentaient de leurs contrats, quitte à ralentir leur rythme de production, faute de pouvoir revaloriser. Les fourchettes des prix étaient larges, dépendant des relations acheteurs/vendeurs mais aussi de la taille des lots.
En poules de reproduction, même tendance, fermeté et offre insuffisante.
Œufs calibrés : la flambée des cours se poursuit
Malgré les records de prix atteints, la flambée des cours s’est poursuivie la semaine dernière à travers l’Europe. En Allemagne, la cotation de WeserEms a affiché des prix en hausse en sept jours de 40 à 85 centimes les 100 œufs pour le code 3 et de 0,35 à 1,15 € les 100 œufs pour le code 2. En Belgique et aux Pays-Bas, les augmentations se sont installées entre +15 et +71 centimes, selon le calibre et le mode de production considérés. La France n’a pas échappé à la tendance, l’offre ne répondant pas plus à l’ensemble des besoins. La concurrence à l’achat restait rude entre industriels et centres de conditionnement d’une part et entre grossistes, détaillants et restauration d’autre part.