Poule de réforme : marché calme
Les réformes de poules de batterie restaient assez mesurées la semaine dernière. Les lots de dernière minute commençaient toutefois à se faire plus nombreux du fait de la baisse des cours des œufs. Certains éleveurs pressés par des contraintes logistiques ne discutaient d’ailleurs pas les tarifs pour un départ immédiat. Il semble que les réformes vont aller en se développant au mois de février. Pour l’heure, dans l’ensemble, peu de mouvement de prix. À la vente, le commerce est correct, sans évolution majeure.
En poules de reproduction, les réformes étaient abondantes. En revanche, les besoins en frais semblaient plus limités. Le commerce n’a pas été des meilleurs, notamment à cause de la douceur et de l’absence de températures négatives dans une grande partie de l’Hexagone. Légère érosion des prix.
Œuf : lourd en calibré, fluide en tout venant
Le calme dominait toujours le commerce de l’œuf calibré vendredi. Les commandes de certains grossistes et détaillants étaient jugées régulières et à des niveaux corrects sans plus pour la période, tandis que d’autres continuaient de limiter leurs achats faute d’activité suffisante. En parallèle, la filière notait encore une offre fournie avec des retards d’enlèvement et des surplus qui persistaient chez certains opérateurs, en particulier en calibre G et TG. De quoi laisser les cours sous pression.
En œufs tout venant, le commerce restait fluide et les cours aisément reconduits, les centres travaillant régulièrement en prévision du début de mois et de la poursuite des opérations de la Chandeleur.
À noter par ailleurs qu’en Allemagne, les cours sont diversement orientés. L’heure est à la stabilisation pour le code 2, dirigés vers la consommation, tandis que le code 3 — en premier lieu destiné à l’industrie et à l’export — supporte encore des baisses de prix, à rapprocher selon certains opérateurs de la concurrence toujours rude des marchandises est européennes.