Poule de réforme : les abattoirs pris en étau
En poules de batterie, les abattoirs spécialisés limitaient au maximum leurs achats la semaine dernière au vu des niveaux de prix atteints, alors qu’il leur est très difficile de revaloriser à l’export. Comme des lots de poules de reproduction arrivaient sur le marché, ils pouvaient plus ou moins réussir faire tourner leurs outils.
D’autres opérateurs, en revanche, n’hésitaient pas à concéder de nouvelles hausses tarifaires, de quelques centimes par rapport à la cotation haute de la semaine précédente. Ils manquaient en effet d’offre car certains éleveurs sont passés par des négociants pour vendre en Belgique ou aux Pays-Bas, où les prix des poules sont plus élevés. Il semble que nos voisins nordiques manquent encore plus de poules qu’en France et peinent aussi à faire tourner leurs outils. Comme leurs coûts de production sont moins élevés, ils peuvent plus facilement se permettre de faire monter les prix. Les abattoirs spécialisés français, étouffés par cette guerre des prix, attendent impatiemment le mois de novembre, qui pourrait être synonyme de retour de l’offre. A noter par ailleurs que les tarifs se sont stabilisés au Nord de l’Europe la semaine dernière.
En poules de reproduction, la fourchette des prix s’est élargie en fonction du marché, frais ou congelé.